Douteux

Oui je suis plus que douteux, je fricote avec des gens pas clairs du tout et je le prouve avec cette vidéo de Nabe.

Suis-je sérieux?

Maurice

Je suis toujours autant fasciné par Dantec. Je partage l'esthétique de son pessimisme, il y'a sans doute une fascination semblable pour le sacré, explicite chez lui qui est croyant, implicite chez moi. La foi est sans doute un des actes les plus désespérés, l'ultime abandon.
Même avis sur la littérature française contemporaine, que je prolongerai à toute la chanson française.

Fasciné aussi par le dernier album d'Elend "A world in their screams". C'est l'époque qui veut çà, je célèbre déjà la fin.

Lessivé

Quelle semaine! Je baigne dans le concours de recrutement des maitres de conférences, c'est une lourde responsabilité. Embaucher un jeune sur un emploi à vie et surtout éliminer un tas d'excellents candidats, c'est très dur.
Aujourd'hui je me suis farci une série d'auditions puis enfilé des discussions sans fin sur les candidats. Et le pire reste à venir : le classement des candidats.

Elephant

Je l'ai enfin vu, c'est un film magnifique. Je suis bouleversé.

Déprimant

Je dois être sado pour écouter Eric Zemmour, encore une fois ce type fait preuve d'une inculture crasse et cette fois le pauvre étale sa méconnaissance sur le fonctionnement de la recherche scientifique. Je ne comprendrai jamais comment de tels médiocres ont accès à tous les médias.

Impérial

Pourquoi ne pas pleurer sur la gauche?

Parcequ'elle a été en dessous de tout et qu'elle ne porte plus les valeurs qui la fondait, parcequ'elle se contente de faire du suivisme ou de la protestation, parcequ'elle a abandonné et été abandonnée par le peuple et les intellectuels, parcequ'elle a trahi sa base et ses têtes pensantes.
Parcequ'elle a choisi avec Ségolène Royal l'opinion contre la réflexion. Parceque Ségolène Royal représente le système, le Miterrandisme, l'approximation, le slogan.

Et que dire de l'ultra-gauche et de son trop plein de candidats, de ses discours vieillots.

Campagne de merde............

Rentrer dans le rang

Un long silence....j'ai du mal à revenir sur ce blog.
Faut-il vraiment parler de Sarko, l'atmosphère à l'université est bizarre. Les collégues Italiens en visite nous disent que çà leur rappelle l'élection de Berlusconi, une ambience fin d'époque entre sidération, désolation et franche rigolade. L'université telle qu'on la connut va enfin mourir on en rigole. Que faire d'autre, on attend le projet de loi, qui ouvrira le feu en premier lui ou nous?

Je crois que ce qui nous désole le plus, c'est ce sentiment de rejet de la culture, de la production intellectuelle déjà pressentie chez Raffarin et porté par la majorité des Français. On a l'exemple de l'Italie et on est effrayés par l'état de l'enseignement supérieur et de la recherche là-bas.