Correspondances
Merci Maloriel pour ton message sur Giono sur ton blog. Moi aussi j'aimerai vous faire partager quelques citations de Jean Giono :
"La raison et la logique, c'est pour les temps ordinaires."
"Les spéculations purement intellectuelles dépouillent l'univers de son manteau sacré."
"Un homme ne va jamais plus loin que lorsqu'il ignore où il va."
"Les hommes sont les êtres les plus faibles du monde parce qu'ils sont intelligents. L'intelligence est exactement l'art de perdre de vue."
J'aime passionnément l'oeuvre de Giono. Chaque fois des images de mon enfance et de mon pays remontent à la surface à l'évocation de la trilogie de Pan. : mon pays imaginaire, celui qui est perdu aussi, celui de mon enfance, des collines et des montagnes de la haute provence, de ce pays dur aux hommes, de cette terre peu généreuse dont chaque fruit se mérite.
Jean Giono n'est pas un écrivain régional il nous parle de notre rapport à la nature, à l'univers, son oeuvre prend racine dans la vie difficile des paysans et dans leurs relations primitives et mystiques (cosmiques) à la terre. J'ai eu la chance de grandir dans cette Provence avec les vieux paysans, les derniers bergers. J'ai vu l'amour et le respect pour le sol, je l'ai appris grâce à mon grand-père. Ces vieux c'étaient des écolos primitifs, pas de ces alters ni des décroissants, tout ça n'avait pas de sens à l'époque. Combien de fois, en jeune con bien rationnel (un mot prétentieux pour masquer l'ignorance), ai-je soupiré ou ri à leurs alarmes sur la nature qui souffre et qui ne répond plus comme avant.
Oui mais ces vieux comme les paysans de Giono savaient lire un peu de ce que la nature nous révèle, au bruit du vent, à la couleur du ciel ou au chant des oiseaux. C'est un savoir universel que ce savoir paysan, il a ses superstitions, mais la science a ses dogmes aussi. Ce savoir a disparu dans notre monde occidental trop sûr de sa technologie.
Alors maladroitement certains plus sensibles ont compris que pour eux l'identité elle n'était pas nationale mais elle était au coeur du monde et du cosmos dans ce rapport intime à l'univers, cette identité elle se construit comme le paysan qui creuse son sillon et change comme les saisons passent.
Merci Giono de nous à rappeler le bonheur d'être des enfants de la terre, notre devoir de liberté absolue loin des nationalismes et des héroismes à la con, notre devoir d'humilité face au cosmos, merci pour la poésie, pour le pays, pour ces collines.
Et désolé pour ce message prétentieux.
"La raison et la logique, c'est pour les temps ordinaires."
"Les spéculations purement intellectuelles dépouillent l'univers de son manteau sacré."
"Un homme ne va jamais plus loin que lorsqu'il ignore où il va."
"Les hommes sont les êtres les plus faibles du monde parce qu'ils sont intelligents. L'intelligence est exactement l'art de perdre de vue."
J'aime passionnément l'oeuvre de Giono. Chaque fois des images de mon enfance et de mon pays remontent à la surface à l'évocation de la trilogie de Pan. : mon pays imaginaire, celui qui est perdu aussi, celui de mon enfance, des collines et des montagnes de la haute provence, de ce pays dur aux hommes, de cette terre peu généreuse dont chaque fruit se mérite.
Jean Giono n'est pas un écrivain régional il nous parle de notre rapport à la nature, à l'univers, son oeuvre prend racine dans la vie difficile des paysans et dans leurs relations primitives et mystiques (cosmiques) à la terre. J'ai eu la chance de grandir dans cette Provence avec les vieux paysans, les derniers bergers. J'ai vu l'amour et le respect pour le sol, je l'ai appris grâce à mon grand-père. Ces vieux c'étaient des écolos primitifs, pas de ces alters ni des décroissants, tout ça n'avait pas de sens à l'époque. Combien de fois, en jeune con bien rationnel (un mot prétentieux pour masquer l'ignorance), ai-je soupiré ou ri à leurs alarmes sur la nature qui souffre et qui ne répond plus comme avant.
Oui mais ces vieux comme les paysans de Giono savaient lire un peu de ce que la nature nous révèle, au bruit du vent, à la couleur du ciel ou au chant des oiseaux. C'est un savoir universel que ce savoir paysan, il a ses superstitions, mais la science a ses dogmes aussi. Ce savoir a disparu dans notre monde occidental trop sûr de sa technologie.
Alors maladroitement certains plus sensibles ont compris que pour eux l'identité elle n'était pas nationale mais elle était au coeur du monde et du cosmos dans ce rapport intime à l'univers, cette identité elle se construit comme le paysan qui creuse son sillon et change comme les saisons passent.
Merci Giono de nous à rappeler le bonheur d'être des enfants de la terre, notre devoir de liberté absolue loin des nationalismes et des héroismes à la con, notre devoir d'humilité face au cosmos, merci pour la poésie, pour le pays, pour ces collines.
Et désolé pour ce message prétentieux.
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