mercredi, février 14, 2007

Sainte Valentine

Parceque j'ai envie d'être pudique mais juste un tout petit peu, parceque j'avais écrit une longue déclaration mais qu'elle me faisait rougir et que c'eut été déplacé de la poster ici. Parceque tu m'en aurais sans doute voulu et tu aurais eu raison car la morale réprouve toutes ces pensées. Que veux-tu le manque de toi fait naitre des sentiments et des désirs que je peux à peine à chuchoter à tes oreilles.

Voila, je voulais juste te rappeler Miss Yavine que depuis cinq ans jour pour jour tu me hantes, tu me poursuis de ta tendresse, de ta chaleur et de tes charmes jusque dans mes rêves.

Bien sûr tu me fais rire, tu m'apportes ta légéreté et tu es d'aussi mauvaise foi que moi, même plus en fait, comme je suis galant disons que tu l'es autant. Bref j'avais commencé à louer tes multiples mérites (les miens aussi), insister sur le fait qu'il est difficile de partager la vie d'un matheux torturé (ça c'est pour faire mousser mon côté brun mystérieux).
Et puis très vite j'ai croisé ton regard ardent, gourmand et coquin, tu sais celui que tu as quand tu me prends par la main et que tu m'embrasses à pleine bouche, celui qui me fait me sentir comme un gros éclair à la vanille. Et là tout a dérapé très vite, tout a volé, les mots et tes vêtements surtout, pardon je n'aurai pas dû, mais tout est de ta faute et tu le sais, tu en es pleinement consciente et tu en joues. Un bel effeuillage littéraire à la hauteur de tes douces courbes.

Je n'ai pas su dire stop à mon imagination, et c'est ici et maintenant que je vais fermer la porte de ma chambre.