samedi, février 10, 2007

Iceberg

Comme à son habitude, c'est-à-dire avec des smileys plein a bouche, elle m'a dit "Oh s'il te plait, peux-tu déplacer ton blog sur mon site?". Après un long chantage affectif, je n'ai pas accepté, j'ai été fort. Mon blog restera ici, il y est bien. Il est hors de question que j'étale mes tripes ailleurs.

Elle va revenir à la charge, la tendresse est une chose horrible et le manque de tendresse est tout aussi insoutenable, tout ça me rend faible. Je finis toujours par craquer. Comme disait le grand Léo, le moment où on est le plus vulnérable c'est juste après avoir fait l'amour. Dans cette redescente où on se réfugie dans les bras de l'autre, de celle qui vous a tout donné, on a alors une dépendance folle à l'attention de l'autre. Comment supporter la solitude de ces instants après des échanges aussi fusionnels?

Je me souviens d'avoir lu, il y'a longtemps, une tribune d'une militante féministe sur le rapport des hommes au sexe, à l'amour et à la tendresse. Je fais partie de ces inadaptés sentimentaux qui magnifient tout, qui ont une image sacrée, sacralisée des femmes, bref un petit gamin incapabe de bâtir des relations adultes et qui ne peut concevoir que la femme soit son égal, c'était la conclusion de cet article.