mardi, mars 03, 2009

The chosen pessimist

Bobo, pseudo-intello, inutile, improductif, handicapé du capitalisme néolibéral, inadapté social, inadaptable revendiqué, parachuté dans un univers à gerber, du fric, encore du fric, toujours du fric, de la valeur ajoutée et des phrases aussi longues et pesantes que celles d'un BHL ou un Val. Je ne crierai pas au secours après Voltaire.
Marre de consommer pour faire tourner ce Machin horrible, marre de ce confort matériel aliénant, mis sous morphine consumériste, assommé à coup de slogans plus débiles et plus idéologisés les uns que les autres "bon sens", "pragmatisme", "no alternative".
De la merde plein les yeux, des fachistes et des antisémites partout et nulle part, on stigmatise tout ce qui sort du rang, impossible de débattre, le champ du vocabulaire se rétrécit et pourtant la police de la pensée du PS à l'UMP elle n'hésite pas à frapper fort.
Aujourd'hui le refus du téléphone portable est devenu douteux, vouloir vivre caché est malsain. Il n'y a même plus d'opposition structurée, juste des clowns qui veulent remplacer d'autres clowns ou de pseudo-révolutionnaires d'opérettes qui font faire le grand soir chez Drucker. Il n'y a plus que des solitudes qui enragent, à quand la fin de toute cette merde?