Quand Bush s'en va

Avec un titre pareil tu te dis que je vais te parler de politique, que je vais me la ramener avec Chomsky, ben non!
Toujours pas, je n'arrive pas à parler de politique et puis les mots de Jacques Brel m'ont tué

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Dans le port d'Amsterdam
Y a des marins qui mangent
Sur des nappes trop blanches
Des poissons ruisselants
Ils vous montrent des dents
A croquer la fortune
A décroisser la lune
A bouffer des haubans
Et ça sent la morue
Jusque dans le coeur des frites
Que leurs grosses mains invitent
A revenir en plus
Puis se lèvent en riant
Dans un bruit de tempête
Referment leur braguette
Et sortent en rotant
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Nick Cave m'a remué, Bruce Springsteen et son Nebraska tabassé. Alors la politique, en plus ici en France, l'UMPS et autres clowns n'ont guère d'intérêt à mes yeux. Je n'arrive plus à bâtir le moindre raisonnement politique critique, je ne comprends plus leur monde, je ne sais même pas s'ils ont eu une vision, une pensée, un programme, leurs discours me paraissent vides comme s'ils parlaient dans une langue étrangère.

Quant à la poésie, elle nous éclaire sur la vacuité du discours de nos élites dirigeantes, elle nous apprend que par delà la vacuité, la médiocrité de leurs vomissures communicantes il y'a le néant sidéral d'une pensée inexistante au service d'ambitions tout autant médiocres.